Les 10km du Neuf, Paris – dimanche 8 mars 2020

L’événement avait été planifié depuis longtemps et les équipages prêts pour cette course, que ce soit Kabubu, « Je cours solid’R » de Bondy ou Un Quart de Plus. Aladji Ba, coureur non-voyant, et Christian Cordier, défi 2.024km, se joignaient aussi à nous. Et nous devions fêter cette grande réunion entre partenaires sur ce bel événement organisé par le Lions’ Club.

Et Lucas nous a retrouvés…

Malheureusement, la situation a significativement, et très rapidement, évolué durant les derniers jours précédant la course avec une forte dégradation des conditions sanitaires. Au vu de l’inquiétude compréhensible des participants et des annulations qui nous parvenaient, nous avons décidé de ne pas présenter de joëlettes sur la course.

Les pousseurs qui s’étaient inscrits, pour ceux qui le souhaitaient, pouvaient par contre courir en solo. Chacun était libre de son choix.

Aladji Ba a ainsi pu réaliser et terminer une longue course, lui qui est habitué à de plus courtes distances. Kabubu a lâché les chevaux et Mustefa a terminé 6ème en 34′. Avec un tir groupé ensuite autour de 37′-38′ puis 44′. « Je cours solid’R » de Bondy est devenu l’égal des grands et le temps de 46′ réalisé par Melih est impressionnant.

Les lycéens de « Je cours solid’R » se font une réputation grandissante. Arnaud, capitaine de Dunes d’Espoir qui avait deux joëlettes sur cette course, a reconnu le nom de ce groupe de jeunes, qui étaient venus sur la course de nuit des Flambeaux à Montfort l’Amaury le 9 novembre dernier. Et le pilote Lucas que j’ai salué s’est aussi rappelé d’eux puisque nous l’avions poussé sur la course de nuit du Père Noël avec Melih, Maxime, Zakia, Fred leur professeur… il se rappelait encore de la vélocité de Melih et ils ont pu s’échanger leur numéros de téléphone !!!

De biens beaux souvenirs qui se sont donc ajoutés à ceux d’aujourd’hui où la pluie nous a été épargnée. Il ne restait qu’à courir sur un très beau parcours roulant sur lequel boulevards et rues nous étaient entièrement réservés. Et c’étaient des espaces énormes qui permettaient de grandes cavalcades. Ce n’est pas tous les jours qu’on a pour soi l’Opéra, la rue Lafayette, la rue de Clichy, la rue Blanche, le boulevard Haussmann… alors que pouvaient nous faire les quelques côtes, parfois raides, qui montaient sur Pigalle et la Place Blanche ?!?

Merci donc aux organisateurs, au Lions’ Club, à André ainsi qu’à Valéry, chargé de la sécurité, de nous avoir concocté un si bel événement.

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