Fabrice et Thierry étaient venus en éclaireur pour la première sortie il y 3 semaines, curieux de voir ce qu’était une joëlette. Ils sont revenus avec Lubin, le pilote, pour qu’il valide l’engin et que le départ dans les Alpes puisse se faire. Mais nous étions confiants et sûrs que Lubin allait enfin pouvoir découvrir les montagnes. Toute sa famille, solidaire, était venue, entourant le pilote pour ce projet qui est une première pour elle. Et tous, sans exception, ont voulu découvrir l’engin, son maniement, le partage de l’effort. Tous ont poussé, ont tourné sur les différentes positions : Alice la soeur, Béatrice la maman, Fabrice le papa, Thierry l’ami très proche. Et même Hévéa l’handi-chienne de Lubin nous a encouragé.
Devant tant de motivation et d’engagement, dans ce décor vert nature du Viaduc des Fauvettes, le soleil n’a pu résister et il s’est mis à l’unisson, éclatant, brillant de tous ses feux. Une vraie journée estivale.
Ce fut un régal de partir tous ensemble. Tout d’abord une montée tranquille pour s’échauffer et atteindre le viaduc. Puis à l’ombre de l’imposant ouvrage d’art où s’affairaient de nombreux groupes d’escalade, nous avons pique-niqué (mention hors concours aux tomates olivettes et cerises), histoire de prendre des forces avant d’attaquer bille en tête la pente.
Sangles ajoutées pour plus de traction, groupe uni, tous réunis dans l’effort, nous avons poussé pour les uns, tiré pour les autres et nous avons monté sans anicroche les quelques 30 m parfois très raides qui séparent le bas du viaduc de son sommet. Là, nous avons pu, heureux de notre cheminement régulier malgré la forte pente et de ces mètres gagnés un à un à la force du groupe, contempler au soleil le magnifique écrin de verdure qui entoure le viaduc. Temps de repos bien mérité et conversations amicales avec des passants promeneurs qui nous encourageaient, Lubin en a profité pour faire le plein de photos de ces paysages auxquels il n’avait pas accès d’habitude. Et sa famille a surtout savouré la confiance conquise de savoir qu’aucun obstacle ne peut désormais l’arrêter.
Nous sommes revenus tranquillement par des sentiers étroits qui ont encore permis à Lubin des pauses pour enregistrer champs et bosquets, plantes et arbres… et un émerveillement inextinguible devant la nature qui s’offrait !!!
Cette sortie augure bien de la moisson des joies et des plaisirs que Lubin et son équipage vont récolter dans les Alpes : effort partagé, paysages nouveaux à cueillir, émotions d’être dans la nature, contemplations-méditations… cela va être fort, surtout qu’après les Alpes, il y aura les Pyrénées, on n’arrête pas une équipe qui gagne… nous les envions donc mais nous partagerons tous ces souvenirs sur de nouvelles sorties ensemble.
Il faut donc remercier Anne-Catherine et Marc pour nous avoir préparer cette journée… et bien sûr Nério pour le spectacle fascinant de son inépuisable énergie.
